Salut les amis. D’abord un mot pour éclaircir la prévision que je vous ai
faite parvenir hier. J’ai affirmé que mon objectif de prix pour l’argent
était 75 $. Ceci est en réalité mon premier objectif à court terme (facteur
d’expansion de 3,3) fondé sur la première vague d’expansion de
l’argent-métal de 2001 à 2004. J’estime que cet objectif est conservateur,
compte tenu de la menace d’effondrement monétaire à laquelle nous faisons
face. Ceci constituera mon premier objectif à atteindre. Car, ne nous y trompons pas, nous
allons dorénavant marcher sur des œufs et nous allons voir de l’inédit.
Mon objectif à plus long terme est un facteur 5,9 soit 154 $, ce qui
correspond à 5000 $ sur le prix de l’or. Il est possible que tous ces
objectifs soient très conservateurs dans le contexte de dépréciations des
monnaies, mais même sans ce contexte ces objectifs seront atteints. Je crois
peu probable de voir un effondrement des marchés industriels dans le
contexte de QE3, QE4, QE5,…à l’infini comme dit Jim Sinclair.
Mais il y aura surement des soubresauts importants. N’oublions pas que ces opérations QE,
que l’on désigne en français par l’expression « assouplissement monétaire »
(quelle farce), nous font entrer dans une guerre de chiffres où le gagnant
est celui qui allonge le plus de chiffres à sa masse monétaire avant de
rendre l’âme. Dans ce contexte, les dollars imprimés doivent bien être
investis quelque part et l’une des options est le marché des actions.
Pour avoir une idée du genre de sommes faramineuses pouvant être récoltées
dans les stocks de métaux précieux, je joins un graphique de l’indice
américain des stocks d’or HUI (NYSE Arca Gold BUGS Index). Regardez le point
de départ à 35 en 2001 en même temps que le départ de l’or et le prix haut
atteint en 2011. Le même genre de facteur d’expansion du capital doit être
aps.pliqué au point de départ de 372,74 en 2012. Il a cloturé vendredi à 514.
Ne comptez pas encore vos profits, mais reconnaissez qu’il y a là un
potentiel non-négligeable que ne pourra jamais offrir le marché des titres
industriels. Merci, Ray Langevin, Ste-Foy, Quebec